mercredi 1 octobre 2008

Vive le Bourgeois

Pour un comedien amateur de Suisse romande, jouer dans le cadre du Festival de la Chisaz à crissier, c'est comme être nominé aux Oscar pour un acteur professionnel. C'est une reconnaissance importante et c'est pourquoi toute la troupe des tréteaux de Cossonay ainsi que l'école de musique se sont retrouvées afin de présenter leur spectacle "Le Bourgeois Gentilhomme".

Oh, ce ne fut pas sans peine. Car mettre en route cette énorme machine qu'est Monsieur Jourdain n'est pas une mince affaire. 20 comedien(ne)s, 15 musicien(ne)s, autant de costumes et un décors digne des plus grands professionnels, voilà ce que représente cette pièce. Bien sûr, tout le monde a dû revoir le texte mis en berne le temps de quelques mois, se remémorer les déplacements, les intonations, les intentions.... que de travail !

Mais nous avons la chance d'être une troupe unie et se revoir est toujours extrêmement agréable. Parfois studieuse, parfois franchement drôle, les répétitions se font dans un ambiance bonne enfant, mais toujours avec sérieux et le désir d'être prêt le Jour-J et de présenter un spectacle de qualité.

Donc, ce fameux Jour-J, le décors fût prêt à 20h28 pour un lever de rideau programmé à 20h30. Notre metteur en scène préféré ( Bernard Formica ) était toujours en train de scier des planche alors que nous étions prêt à faire notre entrée. Stress, quand tu nous tient !!

Mais comme j'aime citer une réplique de "Shakespeare in Love" : "Nous sommes perdu"/ "Tout ira bien"/ "Comment donc ??" / "Je ne sais pas, c'est un mystère".
C'est ça le théâtre : Tout fini par s'arranger. Parce que nous y mettons tellement de coeur, d'énergie, de passion que tout ne peut que bien se passer.

Je passerai les détails de la pièce ( Vous n'aviez qu'à venir nous voir, NA !), mais je veux quand même préciser que......

Nous avons gagné le premier prix + le pris du public ( seuls pouvaient voter les membre d'une troupe de la Fédération Suisse des Société de Théâtre Amateur qui ne jouaient pas) !!

Et pour fêter cela ( et aussi pour donner à Bernard l'occasion de sécher ses larmes ), nous jouerons une ultime fois à Epalinges le 24 octobre 2008 à 20h.
Après cet ultime représentation, nous démonterons définitivement les décors du Bourgeois, laisserons les perruques ( et extensions à la c**) au placard, emballerons les robes sompteuses et classerons le texte avec tout ceux qui font désormais partie des bons souvenirs.

lundi 4 août 2008

Le Comte de Monte-Cristo

Samedi soir 2 août, sur une initiative de ma chère et tendre maternelle, nous nous sommes rendus au Bouveret, pour y voir un spectacle sur l'eau, l'adaptation du roman d'Alexandre Dumas "Le Comte de Monte-Cristo".

Facile a trouver, grand parking, belle buvette et divers stand, tout se passe bien. Nous nous asseyons aux places reservées ( astucieux moyen mis a disposition ).Le décors, qui se compose de trois plateformes rondes, semble flotter sur l'eau et ne présage que du bon.

Et là.... malheur ! Une vague de désillusion nous a tous submergé. Une voix aigue dans la chorale frôle le plein faux. premier bémol. Mais bon, indulgents, nous laissons finir la chanson et attendons la suite. Qui ne monta malheureusment pas le niveau.

Ca manque d'émotion, de justesse...de jeu quoi. Le texte est le plus souvent récité sans aucune intention. Rares sont les comediens qui nous entraînent dans l'histoire. Un seul pourtant a retenu notre attention est l'Abbé Faria, alias également le juge du tribunal. La justesse des respirations, du temps, de la prononciation et de chaleur s'est élevé au dessus du groupe. Peut-être Mercedès aussi...

Peut-être est-ce ce manque d'émoi, ou est-ce parce que je ne savais pas qu'il fallait avoir lu le livre pour comprendre la pièce... en tout cas, nous avons dû nous consulter afin de bien comprendre l'histoire. Car, je suis navrée, et peut-être était-ce dû au fait que je me trouvais au dernier rang, mais je n'ai pas du tout reconnu en Simbad le marin, notre protagoniste. Et comment deviner qu'il avait déjà trouvé le trésor ? Bref, quitte à explique en voix off certaines choses, autant qu'elle nous aide à suivre....

De la part de Gil Pidoux, je suis sincèrement un peu déçue. Je pense bien qu'il n'a pas dû être facile de tronquer un pareil roman pour le porter sur scène, mais de là à passer la soirée à se demander qui est qui....et comment ca se fait qu'ils se connaissent ?

Encore deux détails...même si l'on est un figurant...s'il-vous-plaît....faites au moins semblant d'avoir une raison d'etre là et pas simplement parce qu'on vous l'a demandé...même si c'est pour chanter. Pour finir sur le négatif... je vous en supplie ! MONTEZ les fins de phrases ! Certaines phrases étaient inaudibles et perdaient de leur intérêt puisque la fin était marmonnée. Pensez aux derniers rangs !

Sinon. Sinon, le décors était ingénieux ( même si les rouages de la scène à cour étaient un peu.... plaintifs) les changements de décors saisissants et une chose qui m'a fait sourire et que j'ai admiré... l'évasion de la prison. Voilà un résumé efficace ! Mais comment a-t-il pu tenir sous l'eau glacée et sous la bâche si longtemps ???!!!! Autant la performance d'acteur laissait à désirer, autant celle de l'apnée et de l'idée était : Génial !

J'ai le regret de ne recommander cette pièces qu'aux personnes ayant lu le livre il n'y a pas trop longtemps...ou alors faites-vous en faire un résumé avec notes à l'appui pour la spectacle.

jeudi 29 mai 2008

Carmen, Carmencita


Hier soir, je suis allée voir Carmen au Théâtre de Beaulieu ( Lausanne ). Je dois avouer que j'ai été subjugée par la beauté des decors et par les voix des solistes qui ont brillés de milles feux.

Les décors, pour revenir à eux, étaient sublimes de sobriété et de couleurs. Rouges pour les toréadors, ocre pour l'arêne et les murs de la villes, bleu pour la taverne et gris pour le camp des tziganes. Mais le plus surprenant, et en bien, ce fut ce que j'appellerai les demi-décors. L'intérieur de la caserne par exemple. Nul besoin de changer de décors. deux chaises et des rideaux à moitié ouverts suffisent pour vous emporter dans la salle de repos d'un côté et la prison de l'autre. Quel ingéniosité !

Quant aux costumes, quelle présence d'esprit ! Point de robes à froufrous pour Carmen, ce qui aurait pu être bien kitch. Non, juste une robe simple. De celles que les espagnoles portent aujourd'hui dans la rue. Des habits de travail : des pantalons et des salopettes pour les cigarières. Point de folklores embarassants. Des costumes simples, actuels, et en accord avec le décors.

Les comediens, eux, étaient d'une justesse dans les sentiments quasi imparables. Carmen était sensuelle, provocante, piquante, mais également si humaine quand son amoureux veut retourner à la caserne alors qu'elle danse pour lui. Don José, tiraillé entre cette femme qui l'a ensorcelé et le sens du devoir qu'il tente de montrer à sa mère. Micaëla....sublime ! Une voix et des emotions qui vous prenaient tout entier et ne vous lâchait plus. Le public ne s'y est pas trompé, elle a été acclamée !

Le metteur en scène est un génie du genre qu'il me tarde de regoûter avant peu. Dommage pour nous, Carmen part en tournée....au Japon ! Et pour un mois. Les japonais devraient apprécier ce spectacle haut en couleur et en émotions...c'est tout le mal qu'on leur souhaite

vendredi 2 mai 2008

Mon bébé d'amour


Alors attention, roulement de tambours........ TA TAAAAAAAAAAA Voici mon cheri, mon amour, l'homme qui arrive à me supporter, moi, mon mauvais caractère, mes caprices et mes sautes d'humeur



Bon, la photo est prise en contre-jour, mais c'était le soir du 1er Août, nous sommes allés avec mes parents, ma soeur, son copain et nous admirer les feux d'artifices sur le lac Léman depuis une galère. C'était très chouette ! Il faisait un peu froid, mais le spéctacle était au rendez-vous, et ce fut une belle soirée en famille !


Mais je m'éloigne. Je voulais surtout vous présente mon cheri : Pierre. Il a quitté sa France natale, ses parents, son frère et ses amis pour emménager chez moi. Depuis, il est aux petits soins pour moi et j'essaie d'en faire autant, mais toute cette patience qu'il a envers moi me sidère parfois.


En Bref : Je t'aime mon ange

mercredi 30 avril 2008

Nouveau spectacle chez Barnabé


Un nouveau spectacle est en cours de finition chez Barnabé !!

Les textes sont signés par Bertrand Jayet, un comedien et auteur que j'admire beaucoup. Il a quitté un travail ennuyant mais bien remunéré pour vivre de cette passion que nous partageons : le théâtre !!

Sûr que j'y serai à cette nouvelle comedie musicale !!

samedi 12 avril 2008

anciennes photos




Voici quelques anciennes photos que j'ai retrouvées suite à des fouilles dans de vieux CD oubliés :

mardi 8 avril 2008

Ma Meilleure Amie

Et voici ma meilleure amis : NADIA


Elle et moi c'est "à la vie, à la mort". Ce qu'il y a de génial avec elle, c'est qu'on peut être séparées pendant plusieurs mois, lorsqu'on se retrouve, c'est comme si on s'était quitté hier.


Avec elle, tout semble facile. J'aime même faire du shopping avec elle, c'est dire. Moi l'allergique du shopping.


Elle a été la personne qui a su me faire garder le cap quand les choses n'avaient plus de sens pour moi. Elle a été mon amie la plus fidèle. Voir la seule.

mardi 1 avril 2008

Mes parents


Je vous présente mes parents.
Ma mère : maniaque, perfectionniste, directe ( je veux dire par là, pas très diplomate), et tant d'autres qualités qui en font une personne unique. Oui parfois c'est pénible et ce n'est pas pour rien si ma soeur et moi-même sommes parties à 18ans du domicil familial. Mais je dois avouer que depuis que je suis indépendante, notre relation s'est nettement améliorée. On ne s'engueule plus pour un livre resté ouvert, mais on discute des choses de femmes et on se rend compte que finalement on se ressemble beaucoup.
Mon père : un gros nounours gronchon.... :o) je l'aime plus que tout au monde. Mon père ferait tout pour ses filles et on le lui rend bien ( enfin on essaye). J'ai une foule d'anecdotes en tête qui prouvent à quel point il nous aime. Mon père c'est mon ami, mon héros, mon confident, mon compagnon de jeu et de théâtre, mon trésor le plus précieux. Nos moments passés ensemble sont commes des étoiles : elles embellissent ma vie toujours un peu plus. Je t'aime papa

Ma Soeur


Voici ma soeur !


Notre relation a été longtemps compliquée. Je crois que certaines histoires, certaines blessures ne se referment jamais totalement.
Mais avec l'âge, nous nous sommes assagies ( enfin je crois ). Bien que notre lien ne soit pas aussi fort que dans le passé, ou comme je le voudrai, on sait qu'on peut compter l'une sur l'autre. Meme si on ne se voit pas pendant parfois plusieurs mois.
Voilà, ma soeur unique et préférée, je voulais te dire que je t'aime très fort. Et que même si tu vas partir à Zürich pour des raisons professionnelles, tu seras toujours dans mon coeur. Je t'aime.

mardi 25 mars 2008

Pour ou contre la mort assistée

Suite à la mort d'une femme à présent très connue, il serai temps que chaqu'un se pose sincèrement la question de savoir si l'état à le droit de nous interdire de mourir dignement au moment que l'on aura choisis.

Bien sûr la plupart des gens que la question gêne un peu ou qui ne veulent pas se poser la question répondront : Il suffit de se suicider. Hors le suicide comporte des risques, autres que de mourir. Aves les medicaments, on peut se louper et souffrir encore plus lors de l'hospitalisation. L'arme à feu peut blesser quelqu'un d'autre si on vise mal. L'arme blanche risque, elle, de faire souffrir pendant de longues minutes, voir même des heures. Et la pendaison, ca n'est pas très élégant.....

Si une personne se sait incurable, ou qu'elle souffre horriblement, ou, dans le cas de cette personne, qu'une maladie porte atteinte à son intégrité physique de manière significative, ces personnes, ont-elles le simple droit de décider où, quand, comment et avec qui elles veulent en finir ? Il me semble que c'est leur droit le plus strict. Pouvoir s'éteindre paisiblement, en s'endormant à jamais, entouré des gens que l'on aime, en sachant que l'on a aimé, que l'on a été aimé et que l'on a vecu du mieux possible, n'est-ce pas ce à quoi tout le monde aspire.... au fond ?

L'état, quel que soit le pays où l'on habite, a-t-il le droit de vous refuser tout ceci ?

Certaines personnes sont fatiguées de vivre et de coûter à leur concitoyens de l'argent qui pourrait être dépensé peut-être plus utilement. Dis comme cela, je le sais, cela à l'air cruel, horrible et même egoiste. Mais très franchement. Il y a, dans nos hopitaux, des personnes qui sont "soignées" au déla de leur corps. C'est une machine qui fait battre leur coeur. C'est une machine qui les fait respirer, c'est une machine qui leur apporte les nutriments necessaires, c'est une machine qui gère leur dejections. Ces personnes seraient mortes si une seule de toutes ces machines était débranchée. Imaginez le coût de ces soins. Sans oublier que cela utilise une place dans des hopitaux surbookés. Tout cet argent dépensé, ne le serait-il pas mieux pour des écoles, des formations, des programmes educatifs, des allocations familiales, des créations de creches ???? Nous voulons garder ceux que nous aimons le plus longtemps possible, c'est normal. Mais nous cherissons plus nos ancêtres que nos enfants.

La nature n'est pas programmée comme cela.

vendredi 22 février 2008

Spectacle "Souffle d'anges"


Hier soir, je suis allée voir un spectacle joué (entre autres) par mon ami Jacky et sa charmante épouse.

Il est vrai qu'au départ nous ( mon père et moi) étions sceptique. Aller voir des clowns à notre âge, ce n'est pas bien sérieux... mais bon il parait que c'est plutot prometteur, alors on s'y est lancé....et....franchement.... c'était génial ! Un moment de rêve, où l'on retrouve son âme d'enfant à s'esclaffer de rire devant les mimiques et les situations comiques. Un peu de fraîcheur et de candeur.

Pour l'instant le spectacle n'est prevu que 2 soirs, mais on espère véritablement qu'ils arriveront à vendre leur spectacle à d'autres théâtre car ce moment vaut la peine d'être vecu par le plus grand nombre.

Monyia

mercredi 20 février 2008

Moi


Bienvenue sur mon blog !

Pour ceux qui ne me connaissent pas vraiment encore, Monyia est mon pseudo "officiel".

Je suis née le 08.06.1986 à Lausanne, en Suisse.

Je travaille dans le domaine des assurances ( si vous avez des questions, n'hesitez pas).

Ma grande passion : le théâtre. J'aurai voulu devenir comedienne professionnelle, mais la réalité de la vie économique m'a rattrapée.

Ma deuxième passion : la littérature. Cela va un peu de pair avec le théâtre, je l'avoue. J'ai toujours aimé écrire. La sensation du papier gratté par le crayon, mettre ses émotions à plat, j'y trouve des vertus presque thérapeutiques. Cela m'a beaucoup aidé à l'adolescence. L'écriture m'a permis de ne pas sombrer dans des moments difficiles. Lire de grands romans me calme et m'appaise. Il n'est rien de plus beau qu'un esprit sachant manier le verbe avec délectation.

Le reste viendra plus tard